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Sans titre #1

par Nathalie Borowski

250,00

Feutre sur découpe de bois de chêne – Verre. Diamètre 7cm Système d’accroche au mur par le trou.

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Feutre sur découpe de bois de chêne – Verre. Diamètre 7cm Système d’accroche au mur par le trou.

Poids 0.150 kg
Dimensions 6 × 3 × 6 cm

Nathalie Borowski

“Remarquée au Salon de Montrouge en 2008, elle expose régulièrement depuis (Grand Palais à Paris, Palais des Beaux-arts à Bruxelles etc.). Nominée pour le Prix des jeunes plasticiens (2011), lauréate du Prix du Public (2013), et du Prix du Jury à la Biennale d’Art Contemporain de Cachan (2018).
Nathalie Borowski tente d’établir des rapprochements entre science et schémas sociétaux. “Et si l’organisation de la société, ses mouvements, ses réseaux, sa communication n’étaient que le reflet de notre constitution et modélisation cellulaire ?“

En se fondant sur des faits scientifiques établis, elle oriente sa recherche vers un univers onirique, allégorique et compose des analogies avec le monde extérieur. Cellules, gènes, chromosomes, migrations cellulaires, systèmes de communication sont autant de prétextes à une réflexion sur le thème de l’ADN. Tel un organisme vivant en perpétuelle évolution, son travail tente d’en déployer les signes et les codes. Ruyer concevait la spatialité chez Bergson comme une «parfaite extériorité des parties les unes par rapport aux autres, en une indépendance réciproque complète» (R. Ruyer, La Conscience et le corps – 1937). C’est dans cette veine que l’oeuvre de Nathalie Borowski - qui décline ses obsessions - travaille la répétition et la multiplication des signes. Rien n’est mécanique dans sa création : la variation de la taille des cercles, des découpes, des matériaux utilisés comme support - et la réflexion sur l’agencement de l’espace dans lequel ces formes sont répétées - contribuent à interroger l’observateur sur le sens de ce qui nous compose.

L’artiste évoque à travers ses paysages imaginaires les migrations cellulaires. Ses créations s’inscrivent dans un temps long qui n’est pas sans rappeler le lent déplacement des cellules et questionner notre rapport au temps. A l’instar d’une géographie en perpétuel et imperceptible mouvement, son travail se compose de dessins et signes répétitifs. Il y est question de géométrisation d’un paysage, de communication, d’animalité… Le signe plastique parle de lui-même, courbe finie ou infinie, espace clos, le cercle symbolise par essence un perpétuel recommencement.
A l’aune de Sisyphe, qu’Albert Camus imaginait heureux d’accomplir chaque jour la même tâche, et qui à force de l’accomplir en percevait mieux le sens, l’approche répétitive de l’artiste prend toute sa signification.“

Texte de Stéphane Manin